Bible Parser Web App entre dans son siècle (enfin). Une nouvelle version entièrement relookée est en cours d’élaboration. Et plus qu’un relooking, il s’agit d’une réécriture totale, comme vous pourrez le constater assez rapidement. Les maître-mots sont modernité et rapidité, avec comme arrière-pensée le déploiement sur les environnements iOS et Android.
Si l’objectif d’atteindre les smartphones et tablettes est encore un peu loin – mais j’y travaille activement – du moins la nouvelle mouture du site ambitionne de fournir une version crédible du logiciel en ligne : à savoir propre à supplanter la version PC, ni plus ni moins.
Login
Saisissez votre prénom, puis le numéro de série de Bible Parser 2015, et le tour est joué. Une fois identifié, vous verrez alors paraître l’encart d’identification en haut à droite de la navigation. Vous pouvez vous déloguer en cliquant simplement dessus.
Dans certains navigateurs, un message inquiétant peut paraître au moment de l’identification :
Pas de panique. La connexion n’est en effet pas sécurisée, en ce sens que le nom de domaine de bibleparser.net n’est pas en https. C’est normal car ce n’est pas un site marchand susceptible de vous demander votre carte bancaire, ou des données personnelles sensibles. En effet, l’identifiant n’a pas d’importance : vous pouvez indiquer n’importe quel prénom, ou n’importe quel mot. Quant au mot de passe, c’est l’un des numéros de série de Bible Parser, qui est une donnée peu sensible. Les données ne sont pas transmises en clair lors de l’identification, et si le niveau de sécurité n’est pas extrêmement élevé, il l’est très largement pour un modeste portail de consultation biblique.
Notez qu’en cas d’identification infructueuse, vous serez redirigé(e) vers le site www.bibleparser.fr.
Cette identification n’utilise pas de « cookie », mais le localStorage du HTML5. L’identification sera donc persistante tant que vous n’aurez pas supprimé les données de site dans votre navigateur.
Navigation
Si vous êtes sur Chrome, Firefox ou Edge, je vous conseille le mode plein écran : touche F11.
La navigation vers un verset s’effectue en cliquant sur le visuel en bas à gauche de l’écran. La navigation est prévue par chapitres seulement. Je verrai à l’usage s’il est utile dès le départ de naviguer plus précisément vers un verset, sachant que la Barre de Lancement Rapide le permet déjà. A cet égard, un « bug » non encore résolu concerne le « scroll » vers le verset désiré (pour le mettre plus ou moins au milieu de l’écran) : ce problème est à l’étude.
Les livres sont colorisés en fonction du corpus auxquels ils appartiennent. Pour l’instant seuls les livres bibliques ont été implémentés. Il n’y a pas encore les deutérocanoniques, ni les livres spécifiques à certains corpus. Si vous êtes dans une version qui contient par exemple le Siracide, il vous faudra indiquer la référence sir 1:1 puis Entrée dans la Barre de Lancement Rapide, comme ceci :
et de même dans une version comme Flavius Josèphe (JOS / JOE) ou les Pères apostoliques (APF, AFP) :
Analyse morphologique
Une des caractéristiques principales de la version d’ores et déjà implémentée, c’est l’analyse morphologique. Elle est disponible pour les versions BHS, NA27, LXX, LSG.
Pour toutes les versions sauf BHS, les données sont déjà chargées avec le chapitre courant. Le résultat est donc instantané. Pour l’hébreu, une requête vers le serveur est effectuée, mais une partie des données est déjà présente, si bien que le temps de réponse est quasi immédiat. What else !
Cet encart permettra de lancer les Dictionnaires et les Références, comme sur la version PC. L’opportunité d’un menu contextuel est à l’étude. La Vulgate aura aussi cette fonctionnalité.
Recherches
1) Pour l’ensemble des versions, la Barre de Lancement Rapide permet de rechercher un ou plusieurs mots, avec jokers :
C’est la méthode dite de similarité – qui est généralement la plus efficace.
Avant de lancer une recherche, assurez-vous que la version sélectionnée pour la recherche figure bien dans la Barre de Lancement Rapide. Si ce n’est pas le cas, cliquez sur n’importe quel mot à l’intérieur de la version choisie, ou resélectionnez la version dans le menu déroulant.
Avec les versions en langue originale, comme le grec ou l’hébreu, l’intérêt de cet outil est que vous pouvez saisir votre recherche avec une transcription. Ex. ouranoj pour ουρανος ou bra pour ברא.
2) Pour les versions autres que les versions morphologiques, il est également possible de double-cliquer sur un mot pour en rechercher la forme exacte (méthode dite par séquence).
Statistiques
Dernière fonctionnalité implémentée à ce jour, les stats. Rien de bien nouveau si vous connaissez Bible Parser, mais le rendu est sympathique (merci l’API de Google Charts). Vous pouvez de même visualiser la liste des résultats, et la copier. Quand les statistiques sont disponibles, les deux visuels en bas à gauche vire à l’orange. Facile, n’est-ce pas !
iOS
A titre de curiosité, voici le rendu sur un iPad et un iPhone. On y constate de petits débordements de texte hors zone (encore inexpliqués), et une difficulté relative à utiliser la Barre de Lancement Rapide. Mais le rendu est déjà intéressant, surtout pour la lecture et la consultation simple de l’analyse morphologique. L’intérêt en sera décuplé lorsque la recherche lemmatique aura été implémentée.
Remarquez enfin qu’il est possible de mettre un raccourci de l’application sur l’écran d’accueil.
Utilisez pour ce faire la touche Partager / Envoyer, puis Sur l’écran d’accueil.
Dernière pensée avant de vous laisser vous précipiter sur la web app : selon le Baromètre du Numérique (2017, p.9 ; toute l’étude est passionnante, je vous la recommande !) paru récemment, les Français surfent plus volontiers depuis un smartphone (42%), une tablette (7%) qu’un PC (38%). C’est dire l’importance pour une application de se décliner en version mobile. Pour autant, les usages moins ludiques continuent de s’effectuer traditionnellement (ibidem). Pour l’étude de la Bible à mon sens, il est encore difficile de faire l’économie du travail sur le bon vieux PC, ou en bibliothèque avec de vrais livres.
Ce sont ces pensées paradoxales qui guident mon travail sur la version 2 de la web app. Les petits écrans dégradent significativement la richesse d’une application, puisqu’il faut tout condenser, cacher, reléguer. On passe beaucoup de temps à adapter des fonctionnalités qui serviront sans doute peu, puisqu’il est difficile de travailler aisément depuis un terminal aussi restreint.
Compte tenu des usages, je rendrai donc la web app aussi « responsive » (ce terme barbare signifie adaptatif) que possible, étant sous-entendu que si la consultation peut être nomade, l’utilisation optimale doit rester fixe.