27.12.16 : Découvrez désormais ce documentaire en ligne.
A la réflexion, le Nom de Dieu n’est pas un sujet scientifique, mais religieux. La science peut et doit apporter sa pierre à l’édifice : quel est ce Nom, a-t-il été utilisé, où, quand et comment; peut-on encore le prononcer ? Mais c’est le doit-on… Pour quelle raison le nom divin a-t-il cessé d’être utilisé, par les Juifs puis par les Chrétiens ? Ces raisons sont-elles valables ? Ce sont essentiellement ces deux questions qu’aborde un remarquable documentaire, de Fritz Poppenberg, dont l’avant-première a eu lieu le 28 novembre dernier à Berlin. Le réalisateur livre une vision engagée, mais dépassionnée, qui répond à ces interrogations.
Le constat de départ est à la portée de chacun : dans l’Ancien Testament, le nom propre de Dieu figure plus de 6800 fois. Il déclare que son Nom subsistera à jamais. S’il préconise d’employer son nom à bon escient (dans des serments respectés, par exemple), nulle part il n’interdit son emploi, bien au contraire. Son peuple est plutôt mis en garde sur les conséquences qu’aurait l’abandon du Nom.
Paradoxalement, les trois grandes religions monothéistes actuelles – judaïsme, christianisme et islam – refusent de nommer Dieu. Dans l’islam, les sourates commencent habituellement par une invocation du nom de Dieu, mais son nom mystérieux n’est pas révélé. Dans le judaïsme, ce Nom est connu sous la forme du tétragramme יהוה, mais il est strictement interdit – depuis le IIe s. environ – de le prononcer selon ses lettres (c’est-à-dire naturellement). Depuis plus longtemps encore, on a pris l’habitude de substituer « Seigneur » quand on rencontre le Nom. Ce procédé curieux, qui est injustifiable à tous points de vue, a été adopté par le christianisme sans difficulté : c’est que l’on craignait que le Dieu juif ne fût point universel.
Citons un exemple parmi tant d’autres du mépris qui entoure le Nom :
Des centaines, des milliers de fois aussi on trouve le tétragramme, YHWH, que l’on ne prononce pas dans la synagogue, comme nous l’avons vu ; lorsqu’on rencontre ce nom, qui est Le Nom, on prononce adonaï, Seigneur. C’est pourquoi sous les consonnes de YHWH on trouve, dans les Bibles imprimées, les voyelles d’adonaï, ce qui a donné lieu à l’affreux mélange chéri par Victor Hugo et d’autres : jehovah. Absurde. – Claude Tresmontant, Les premiers éléments de la théologie, O.E.I.L. 1987, pp.179-180.
On peut sourire à la mention de la synagogue dans un ouvrage de théologie chrétienne. Mais lorsqu’on lit « affreux mélange » ou « absurde », on perçoit bien que l’attitude vis-à-vis du Nom est passionnelle, quoiqu’on se gausse de rationalité.
L’approche dépassionnée du sujet par Poppenberg est donc bienvenue. Passons en revue quelques points abordés dans le documentaire.
1. Le Nom et l’emploi du Nom
En premier lieu, quel est-il ? Yahvé, Jéhovah, Seigneur ? On a vu la doxa sur la forme Jéhovah. Mais les spécialistes savent depuis longtemps que l’explication, sans cesse rabâchée, est tout simplement fausse.
La forme Jéhovah n’est pas une forme hybride formée à partir des voyelles d’Adonaï. Une telle forme hybride, sacrilège de surcroît, serait *Jahovah, et elle n’a jamais existé. Jéhovah est une simple traduction, en français, du tétragramme – et elle a l’avantage de respecter la prononciation naturelle du Nom. Cette prononciation peut être confortée par la lecture de l’hébreu en tant que telle (vocalisation selon les lettres), par les noms théophores, et par des témoignages antiques (hiéroglyphes de Soleb par exemple).
Quant à la forme Yahvé, pure supposition, elle pose des problèmes : elle n’est pas celle de la communauté juive, il lui manque une voyelle très importante comme le souligne Nehemia Gordon (le « o »), elle n’a que deux syllabes (or ses substituts ont bien trois syllabes), et pire encore, si c’est possible, elle n’a rien… d’un nom théophore (le hé final devrait se prononcer « a ») !
Les noms théophores ne laissent aucune ambiguïté sur à la manière de prononcer le Nom.
Quand on se penche sur les témoignages antiques, un en particulier se révèle instructif : c’est l’écusson hiéroglyphique retrouvé à Soleb, qui mentionne le « pays des bédouins, ceux de Yehoua » (cf. Gertoux 1999 : 67-98 et Leclant 1991).
Que le Nom ait été employé assez largement peut également se déduire de son emploi dans des documents non bibliques, comme la stèle de Mesha ou l’amulette de Ketef Hinnom.
Et de fait, la forme Jéhovah est une forme courante, bien implantée dans la langue française (et dans bien d’autres), et largement représentée dans sa littérature ou ses monuments depuis des siècles.
2. La naissance d’une confusion
Les raisons ordinairement alléguées pour justifier le dédain du Nom sont les suivantes :
– la prononciation n’est pas certaine,
– la tradition juive est de substituer le nom par « Seigneur » pour ne pas prendre le Nom « en vain »,
– le Nom ne paraît pas dans le Nouveau Testament : Dieu en a « donc » abrogé l’emploi.
On peut remarquer en premier lieu que substituer le Nom dans l’AT par « Seigneur », c’est empêcher le lecteur de se rendre compte de son absence (ou de sa relative absence) dans le NT. On peut se rendre compte de l’ignorance totale dans laquelle se trouvent certains fidèles lors du micro-trottoir qui ouvre le documentaire de Poppenberg – et qui est assez atterrant.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que l’absence de nom propre pour désigner le Seigneur Dieu ait créé une certaine confusion avec un autre Seigneur, Jésus. Confusion accentuée par le fait que le Vatican a officiellement découragé l’emploi du Nom en 2008, aussi bien Jéhovah que Yahvé (qui est le vocable de l’édition officielle de la Bible de Jérusalem), au profit de « Seigneur ».
Poppenberg établit judicieusement un parallèle entre le rejet du Nom et la position singulière des Témoins de Jéhovah, notoirement antitrinitaires.
Ce point me paraît crucial. De nombreux spécialistes avouent, en coulisses, l’aberration du vocable Yahvé, et la justesse du vocable Jéhovah. Mais hors de question de le confesser publiquement. Ce serait prêter la plus infime caution à un groupe controversé. Le Nom « Jéhovah » est irrémédiablement connoté. C’est cette connotation qui occasionne le malaise vis-à-vis du plus grand des Noms. Mais il ne devrait pas y avoir de malaise.
Ainsi, l’abandon du Nom a créé une confusion – précisément celle qui est à l’origine de la Trinité. Mais les textes n’appuient pas la formule de Nicée.
Pire encore, la Bible avait fait un constat qui résonne de nos jours comme une mise en garde prophétique :
Ils imaginent faire oublier mon nom à mon peuple, par leurs rêves, qu’ils se racontent l’un à l’autre, tout comme leurs ancêtres ont oublié mon nom pour Baal. – Jérémie 23.27
Comme je le soulignais en conclusion de mon ouvrage sur le Nom (Fontaine 2007 : 304), « Baal » n’a pas seulement une signification religieuse (= la divinité cananéenne). Il signifie simplement « seigneur » (il peut de fait désigner un maître, un possesseur, un mari). On pourrait donc rendre ainsi : ils ont oublié mon nom pour « Seigneur ». Quelle ironie !
Est-il exact qu’il ne figure pas dans le NT ? J’ai consacré un ouvrage à ce sujet (2007), et je ne reviendrai pas sur les divers arguments en faveur de cette thèse (voir le résumé du chapitre 4 ici).
Le documentaire rappelle quelques faits de base : les citations de l’AT de le NT et le témoignage de la LXX – sur lequel je suis revenu régulièrement et en détails sur ce blog (voir par exemple ici).
3. L’aspect religieux
L’emploi du Nom n’est pas un sujet anodin. Son usage ou son rejet n’est pas seulement « scientifique », mais aussi, et surtout, religieux.
Gérard Gertoux rappelle un point qui m’a profondément marqué lorsque j’ai lu son ouvrage pour la première fois : Satan dédaigne le Nom. Lors de la tentation de Jésus, les arguments de part et d’autre sont tirés des Ecritures. Mais tandis que Jésus emploi le nom divin à chaque fois, Satan emploie le terme « Dieu ». Ce n’est pas anodin.
Ce n’est pas à dire que ceux qui refusent le Nom pour de mauvaises raisons font le jeu de Satan. Mais enfin c’est une comparaison inquiétante !
Car on le sait, à la fin, c’est bien Satan qui est terrassé par Jésus – ce Jésus qui porte en lui, on le sait, le divin Nom.
Quelques détails techniques
Le documentaire dure environ 1 heure. Les pistes audio proposent notamment l’allemand et l’anglais, tandis que les sous-titres proposent entre autres le français. C’est d’ailleurs principalement sur ces sous-titres que portent mes critiques : on y trouve quelques ratés (et également dans la traduction des menus). Si je n’ai pas remarqué de fautes d’orthographe à proprement parler, j’ai tout de même relevé quelques incongruités lors de mes copies d’écran : certaines phrases mériteraient d’être reformulées.
La musique qui accompagne certaines scènes est tout à fait remarquable, bien en phase avec le propos. Et la voix anglaise off est exquise.
Le DVD est proposé à 15€ environ. On le trouve sur le site officiel du réalisateur, ou sur Amazon.de.
Sur le fond, le réalisateur (qui n’est pas Témoin de Jéhovah), a fait appel aux travaux de Gérard Gertoux, Rolf Furuli, et Nehemia Gordon.
Ce type de documentaire est suffisamment rare pour se recommander de lui-même : n’hésitez pas à vous le procurer, et à en parler autour de vous.
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At last, a real documentary about this important topic!
You’re welcome !
Oui mais il reste finalement plus de flou que de réponses aux questions encore plus fondamentales :
– quel est le rôle du Nom dans la théologique néotestamentaire ? Le chrétien est-il sauvé au nom de YHWH ou au nom de Iesous ?
– que devient le Nom lorsqu’il est employé dans une autre langue ?
– le Nom avait un usage liturgique juif, qu’en est-il d’un usage hors de cette liturgie (abolie par le Christ) ?
– le Nom doit certes être employé par ceux qui le connaissent, mais doit-il être invoqué par des ignorants qui ne savent même pas d’où il vient ? En effet, YHWH était une figure familière des Hébreux, qu’en est-il des chrétiens modernes, bien loin de l’Israël antique et de son rapport très étroit, presque charnel, avec une divinité dotée d’un nom hébraïque ?
Que la connaissance, dotée du bon sens, des textes premiers, permettent de rétablir une vérité apparemment déjà rétablie notamment au 19e siècle, c’est tant mieux, mais qu’en faire d’un point de vue théologique ? Mais c’est une connaissance bien technique et bien formelle, bien superficielle, que celle qui se borne à la simple prononciation d’un Nom.
Sans théologie, sans connaissance doctrinale cohérente, le Nom flotte dans les nuages et se trouve employé par des gens qui n’ont pas de repère ni de connaissance donnant un contenu, une substance doctrinale. Et à ce niveau, il y a lieu de comprendre les rabbins qui se sont dit qu’il valait mieux ne plus utiliser ce nom que le laisser être prononcé par des gens qui n’y connaissaient rien et qui galvauderaient la connaissance de la Révélation divine. Or, c’est ce qui est arrivé : les religions ne sont que des publicités formelles vendant des moralisations galvaudées, un comportementalisme rigoriste ou bien sentimentaliste. Et effectivement, le constat est accablant : la connaissance (profonde) de YHWH a disparu.
Je suis bien d’accord avec Florent. Ceux qui s’opposent au Nom invoquent toujours le « problème » de sa vocalisation. Mais quand ils sont réduits au silence, ils se défilent en soutenant que le Nom ne se résume pas à sa « simple prononciation ». Certes. Connaître un nom, et connaître une personne, c’est différent. Mais aucun prétexte ne justifie le refus du Nom. Quand on emploie un nom, il n’y pas de nuages. La relation est directe. Intellectualiser et dogmatiser ne sert à rien. Si je m’adresse directement à Dieu en l’interpellant par son Nom, que me faut-il de plus ?
Cette relation privilégiée est possible grâce à Jésus. Comprendre la christologie du NT permet en effet de mieux appréhender la relation entre Père et Fils. Dieu a tout remis au Fils et se complaît en lui. C’est ainsi qu’il faut comprendre les citations de l’AT dans le NT, qui sont des relectures christologiques de la théologie israélite.
Il me suffit donc d’invoquer le nom de Bouddha pour devenir bouddhiste en une seule parole. Génial.
Le mauvais esprit ne mène à rien.
Et d’ailleurs je suis d’accord : c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. Le bouddhiste qui invoque le nom de Jéhovah sera sauvé.
No comment sur ta dernière phrase, encore une pour l’anthologie.
« Quand on emploie un nom, il n’y pas de nuages. La relation est directe. Intellectualiser et dogmatiser ne sert à rien. Si je m’adresse directement à Dieu en l’interpellant par son Nom, que me faut-il de plus ? »
Religion ? inutile
culte ? inutile
Lecture de la bible ? inutile
Connaissance ? inutile
Morale ? inutile
Vertus ? inutile
C’est vrai ça, que nous faut-il de plus qu’un nom à interpeller…
(et ce n’est pas du mauvais esprit, je ne fais que continuer ta logique strictement; si tu confesses n’avoir aucune logique, faut prévenir; si tu réfutes que ce soit ta logique, prouve-le).
Bisou.
On dit souvent, et il semble à juste titre, que connaître une personne commence par savoir son nom. Que l’on soit un enfant de 12 ans, ou que l’on ait un bac + 12 en théologie, on ne peut que soutenir cette affirmation.
Que la question de la vocalisation soit soulevée, cela se comprend.
Cependant, que son retrait des textes et des offices religieux soit recommandé, c’est absurde et va à l’encontre de la volonté de l’Être Suprême, clairement définie dans les Écritures.
Dans plusieurs passages de la Bible, Dieu nous invite à l’intimité avec lui. Il est évident que cette intimité se renforce dans l’emploi de son nom, non par la simple prononciation du mot, mais par la contextualisation de ce Nom, son recours nous renvoyant inévitablement au texte inspiré dans lequel Il se décrit comme une personne, avec des sentiments. Le texte inspiré renferme sa volonté, son dessein, sa personne. Il est le Dieu révélé aux Hébreux, le Dieu des personnages bibliques ayant vécu il y a des siècles. Il est le Dieu ayant donné la Torah, les Psaumes et les Prophètes, le Dieu de Jésus (Jean 20:17) et le Dieu des Chrétiens pour lesquels il se révèle dans Son fils et dans les écrits de la Nouvelle Alliance. Connaître ce Dieu nous permet de comprendre qu’il a rassemblé les Chrétiens lors de la présence du Christ au premier siècle, et qu’il rassemble un peuple pour son Nom d’entre toutes les nations dans la période finale des jours (Ésaïe 2:2-4 ; Apocalypse 7:1-4, 9, 10) avant la deuxième venue de son Fils (Apocalypse 1:1-3, 10). C’est donc à tout cela que le Nom divin renvoie.
D’ailleurs, et ça me conforte dans l’idée que je me fais de ce phénomène lié à l’usage du Nom divin, j’ai souvent remarqué que lorsqu’une personne s’éloigne progressivement de la foi et/ou abandonne la quête de la spiritualité qui l’animait auparavant, petit à petit elle abandonne aussi l’usage de ce nom. Et pas uniquement le nom, mais aussi tout ce qu’il représente : toutes ces notions liées au plan de Dieu deviennent floues, l’idée même que Dieu soit une personne plutôt qu’une entité spirituelle sans sentiment s’installe et la personne s’égare…
La mention de ce nom est donc une question fondamentale, pour les raisons évoquées ci-dessus et surtout, j’insiste là-dessus, car Il nous le demande lui-même. Quelqu’un qui cherche à se rapprocher de Dieu, dans l’absolu, ne minimisera aucune de ses prescriptions et rien, en particulier, de ce qui se rapporte à Son Nom même.
Alors voilà, je voulais vous faire part de qui me venait à l’esprit ce matin, après avoir lu votre commentaire, et alors que je prenais mon petit déjeuner.
Que Son Nom soit Sanctifié !
PS : votre remarque « Sans théologie, sans connaissance doctrinale cohérente, le Nom flotte dans les nuages et se trouve employé par des gens qui n’ont pas de repère ni de connaissance donnant un contenu, une substance doctrinale. » fait peut-être allusion à une personne lambda qui pourrait en venir à blasphémer le nom ou à le porter de manière indigne, je comprends cette remarque même si elle ne justifie en aucun cas et ne justifiera jamais la retenue que l’on pourrait avoir à faire connaître ce Nom. Sinon, votre remarque fait peut-être allusion aux gens qui viennent frapper chez vous à différents moments de l’année, gens qui n’ont pas fait d’études théologiques et qui en connaissent certainement très peu sur la critique textuelle, ou en tout cas beaucoup moins que vous. Leur particularité tient peut-être justement au fait d’utiliser la Bible avant la théologie. Les gens de la terre, les am ha’aretz étaient méprisés par les rabbins du temps de Jésus, lui, le fils du charpentier, pourtant c’est à eux que le Messie a été révélé (Ésaie 4:2), à ces gens qui n’avaient pas troqué la parole inspirée aux prophètes par la philosophie et le poids de la tradition séculaire. Le recours direct au texte inspiré a toujours été nécessaire quand l’erreur des hommes s’est manifestée dans l’église et ça le sera toujours, à titre personnel et à l’échelle d’une organisation. C’est bien ce qu’est en train de faire le Christ quand il purifie continuellement jusqu’à la perfection l’assemblée des fidèles par le bain d’eau de la Parole de Dieu, n’est-ce-pas (Éphésiens 5:25-27) ? Parfois, les hommes s’avancent un peu trop… mais c’est ce qui arrive quand on essaye de comprendre. Mais ce désir de comprendre est vital, la place n’est pas aux mystères mais à la recherche et la remise en question. L’important est de savoir se reprendre avec humilité et de laisser la Bible s’interpréter d’elle-même. Les révélations de l’Esprit Saint n’opèrent plus à notre époque, mais la recherche et l’étude de la Bible, elles, doivent être en pleine effervescence.
J’aimerais tant que vous vous saluiez leur zèle car, après tout, nous aspirons tous à être des enfants de Dieu et les mois d’hiver à venir vont certainement être rudes pour ceux qui seront dehors comme ces évangélisateurs du Royaume.
Bien fraternellement.
Je voulais dire :
l’idée même que Dieu soit une personne plutôt qu’une entité spirituelle sans sentiment s’estompe et la personne s’égare…
– quel est le rôle du Nom dans la théologique néotestamentaire ? Le chrétien est-il sauvé au nom de YHWH ou au nom de Iesous ?
Le sacrifice de Jésus rend le salut de Jéhovah possible, c’est la rançon que le père a prévu et annoncé dès Genèse 3:15. Il y a donc complémentarité, et on comprend au premier siècle l’importance de la diffusion du nom Jésus, en tant que messie annoncé par Jéhovah (de plus, Jésus signifie Jéhovah sauve…).
– que devient le Nom lorsqu’il est employé dans une autre langue ?
et que devient votre nom lorsqu’il est prononcé dans une autre langue ? Personnellement, je m’appelle Florent en français. En anglais ce nom ce prononce flowen (mes amis préfèrent flow) et en japonais fulolan. Qu’est-ce que ça change ? Les gens savent de qui il est question quand on mentionne mon nom, ce qui est le but visé et qui nous renvoie implicitement à votre dernière question.
– le Nom avait un usage liturgique juif, qu’en est-il d’un usage hors de cette liturgie (abolie par le Christ) ?
Tout l’AT n’a pas été aboli par le Christ, il ne faut pas faire l’amalgame entre les prescriptions de la torah ou du pentateuque et les prophéties et les psaumes que le Christ accomplie en son temps ! Certains aspects prophétiques liés au jour des propitiations par le grand prêtre trouvent leur accomplissement final à la fin du règne millénaire du Christ. C’est dire ! Donc que le nom soit employé majoritairement dans l’AT n’est pas un obstacle, Jésus et les premiers chrétiens connaissaient ce nom et l’AT.
– le Nom doit certes être employé par ceux qui le connaissent, mais doit-il être invoqué par des ignorants qui ne savent même pas d’où il vient ? En effet, YHWH était une figure familière des Hébreux, qu’en est-il des chrétiens modernes, bien loin de l’Israël antique et de son rapport très étroit, presque charnel, avec une divinité dotée d’un nom hébraïque ?
Oui YWHH était connu des Hébreux, et c’est le Dieu des Hébreux que les chrétiens adorent. Dieu est un seul et n’a pas changé, inutile de sortir les références, vous les connaissez. Que les juifs de notre époque n’est pas saisi ce que YHWH a mis en oeuvre pour le salut de l’humanité plutôt que pour l’ancien peuple élu est encore autre chose. Le Dieu de la Bible a ses plans et son calendrier. Les chrétiens modernes comme vous dites aurait tort de se cantonner uniquement au NT car l’AT et le NT ne sont pas antagonistes mais complémentaires pour comprendre bon nombre de choses : la rançon, le péché, le Royaume et Dieu lui-même. De fait, c’est les « chrétiens » de cette époque qui utilisent surtout le NT, car l’église primitive utilisait l’AT, ce qu’ils avaient à disposition. Les chrétiens de notre époque utiliseraient donc, l’AT et le NT, dans la mesure ou le NT complète l’AT, et ne le supplante pas !
Un exemple simple de cette idée, la dernière semaine de Daniel 9. Si l’AT est aboli au sacrifice du Christ, qui arrive à la moitié de la dernière semaine de Daniel 9, cela veut dire que les éléments de la fin de la dernière semaine et ceux arrivant ensuite sont également abolis et ne s’accompliront pas, cette idée même est absurde. Les prophéties de Joël mentionnées dans les actes montrent également que l’AT est toujours en cours d’accomplissement bien que la mort du Christ ait « aboli » ou « accompli » la loi (et plus précisément les points au sacrifices, élément fondamentaux de la torah, et distinction évidente avec les juifs ayant rejeté le Messie).
Il est clair que les chrétiens de notre époque sont toujours aussi frileux à l’emploi de ce NOM…
C’est curieux cette volonté quasi obsessionnelle de vouloir justifier une prononciation hasardeuse… A supposer que « yehowah » soit la prononciation originale (ce que je ne crois pas), il convient de remarquer que les « Témoins de Jéhovah » seraient arrivés dessus par erreur (puisque c’est quand même en mélangeant de qéré et le ketib du tétragramme qu’ils y seraient parvenus…) à moins de croire que les massorètes étaient inspirés, mais on est alors hors des champs de l’Histoire ou de la Linguistique, pour tomber dans celui de la pétition de principe.
Touchant la même question, mais abordée sous un angle strictement scientifique, je signale un article intéressant « Le dieu Iaô et le tréfond araméen des Septante » par Jan Joosten, sur Academia : https://www.academia.edu/9548800/_Le_dieu_Ia%C3%B4_et_le_tr%C3%A9fonds_aram%C3%A9en_des_Septante_
La prononciation originale n’est pas affaire de croyance, mais de fait. Quant à la chanson sur le qeré/ketib, renseignez-vous. Elle sonne faux.
J’ai cité l’article de Joosten ici : http://areopage.net/blog/2014/11/30/techniques-and-assumptions-in-jewish-exegesis-before-70-ce-instone-brewer-1992/ Je suis absolument d’accord avec Joosten.
Sur le Nom lui-même, on a beau citer rabbi sur rabbi, les faits sont tétus.
Bonjour,
Où trouver de l’information sur le qeré/kétib ?
Apparemment, je vois qu’il y a débat sur ce point.
J’aimerais me faire mon idée après avoir examiné les pour et contre.
Dans n’importe quelle grammaire d’hébreu biblique. Pour toute question spécifique n’hésitez pas.
Ce que je veux dire c’est que votre remarque « Quant à la chanson sur le qeré/ketib, renseignez-vous. Elle sonne faux. » me laisse à penser que tout n’est pas forcément bon à prendre, comme toujours d’ailleurs lorsqu’on cherche la rigueur et la précision.
Disciple :
« Il me suffit donc d’invoquer le nom de Bouddha pour devenir bouddhiste en une seule parole. Génial. »
Et donc à votre question : faut il invoquer le nom de Jéhovah ou le nom de Jésus ? Face à votre remarque disciple, si vous faites montre du même raisonnement, il vous suffit d’invoquer le nom du Christ pour être chrétien… Bien entendu ça n’a aucun sens, l’idée est dans le nom et ce que le nom implique…
Une religion n’est pas l’invocation d’un nom (les versets mentionnant cette action sont pris par vous dans un sens littéraliste donc idolâtrique), mais la pratique issue d’une connaissance sacrée (qui donne le vrai sens profond et spirituel des textes, c’est à dire ni dogmatique, ni littéraliste, ni relativiste). En dehors de cela, ce n’est que religiosité vague, superficielle, fumeuse, purement sentimentaliste ou bien formaliste. Tout émane de, et tout repose sur une connaissance sacrée (epignosis), à la fois irriguant et légitimant tous les aspects d’une véritable religion. Sinon, on n’a qu’à faire du Yoga en remplaçant l’invocation de Shivah par Jéhovah.
Si tu fais un effort, tu peux comprendre ma dernière phrase plutôt que de la mettre dans ton anthologie. D’ailleurs tu sais ce que je pense des anthologies et des florilèges.
Si tu suis ma logique strictement, tu perçois que le Nom est entouré d’ennemis, et que le vocable « Jéhovah », selon mes termes, est « irrémédiablement connoté ». Tu participes d’ailleurs à la confusion en détournant mon post de son objet premier.
Et tu ne retiens que la partie la plus paradoxale de mon propos, qui vise à t’interpeller, et que je te crois capable de comprendre. Seulement, j’ai bien dit « Connaître un nom, et connaître une personne, c’est différent ». Et aussi « comprendre les citations de l’AT dans le NT, qui sont des relectures christologiques (…) ». Bien sûr, la connaissance seule du Nom est insuffisante. Pourquoi m’obliges-tu à énoncer des évidences ? Bien sûr, une connaissance exacte est nécessaire. Commençons par la connaissance du Nom, qui est la plus symptomatique de l’ignorance !
Une fois que j’ai le Nom, qui est connoté, la voie est tracée. De bouddhiste je peux devenir chrétien. La voie est tracée, mais elle n’est pas droite.
Dans ta frénésie de gnose, tu veux brûler les étapes (ou du moins, tu te focalises sur l’état de ta quête ; mais pense aussi à ceux qui démarrent) : ici, dans ce post, je parle d’un réalisateur qui s’étonne de l’occultation du Nom. Et si tu as lu attentivement mon ouvrage sur la question, tu as remarqué qu’un des arguments allégués contre le Nom était le hilloul hashem, dont tu te fais l’écho (maladroitement je trouve). Mais j’ai bien dit que le refus du Nom était injustifiable « à tous points de vue ». Y compris par une exégèse biblique erronée (Lévitique 22.32) ou un appel à l’exégèse rabbinique (Yoma 86a).
Jésus donne lui-même la définition de la connaissance sacrée qui mène au salut : c’est de connaître le Père et le Fils (Jean 17.3). Quand on les connaît, on ne les confond pas. Et pour ne pas les confondre, les nommer est un bon début. Cette logique satisfait-elle à tes hauts standards de la logique ? Je remarque que je suis passé à tes yeux de rationaliste à illogique : tu vois jusqu’où ton littéralisme et tes extrémités te conduisent.
Le DVD de Poppenberg, à sa modeste échelle, contribue à cette connaissance sacrée que tu appelles de tes voeux.
Je ne vois pas où je parle de « quête »…. En fait, c’est le contraire. En outre, la gnose (notion biblique qui n’est pas négociable, alors que tu en fais une notion hérétique, du moins suspecte) sert justement « à ceux qui démarrent ».
Je ne comprends absolument rien à ta logique, d’autant que tu me qualifies de « littéraliste » alors que je suis à l’opposé, mais que c’est toi le littéraliste qui soutiens qu’il faut prononcer littéralement le Nom pour être sauvé.
Ce n’est pas parce que l’ignorance règne qu’un gramme de connaissance superficielle suffira pour atteindre les vérités christiques les plus fondamentales et centrales.
Quant à invoquer ce que l’on ne connaît pas, cela est tellement absurde qu’il devrait sauter aux yeux de tout le monde que la connaissance est indissociable de l’invocation de Dieu.
En ce qui concerne ce DVD, il est donc inutile de focaliser sur la prononciation littérale du Nom, sans insister sur la connaissance exacte des vérités spirituelles qui y sont associées. Toute entreprise humaine de ce type n’est que publicité formaliste, divertissement pseudo-exégétique, curiosité vaguement théologique. Ce n’est ni de la spiritualité, ni de la religion, ni de la connaissance sacrée.
La Vérité ne se négocie pas et ne se dévalue pas. Elle est ou elle n’est pas. Et elle passe par le Verbe et non par l’image, d’ailleurs.
La Vérité n’est pas une information, elle n’est pas une curiosité intéressante, elle n’est pas une documentation visuelle.
A la limite, le pur geste d’amour humain (agapê) peut être absout de ne se rattacher (apparemment) à aucune connaissance « formelle ». Pour le reste, tout ce qui n’est pas epignosis n’est que blabla à mille lieux des réalités spirituelles.
Il faut savoir être humble. Et ne tendre que vers la Vérité, pas vers les discours technicistes jargonnants, et autres littéralismes historicisants, tous stériles, secs, et fumeux, pataugeant dans le doute et les probabilités. Non au sentimentalisme, non au littéralisme.
« Ce n’est pas parce que l’ignorance règne qu’un gramme de connaissance superficielle suffira pour atteindre les vérités christiques les plus fondamentales et centrales. »
Remarque :
Je trouve la remarque de Didier très pertinente quand il dit que commencer à connaître passe par éviter de confondre, que nommer est un bon début. Même pour aller plus loin, je dirais qu’on ne les nomme pas, car YHWH ou Yehoshoua ne sont pas des noms qui sont sortis de notre chapeau, mais qui sont gravés dans le marbre. On ne fait pas ce que l’on veut. Toujours est il que la distinction Père-Fils est fondamentale à bien des égards. Et le fait que le père a un nom, tout comme le fait que le fils a un Nom mérite clairement d’être souligné.
Bien entendu, et c’est l’enjeu sous jacent de ces controverses, ce qui dérange généralement la communauté chrétienne avec ce genre de discours qui est souvent qualifié d’étroit et enfantin est que cela nous mène directement à une vision antitrinitaire de Dieu. C’est donc très pertinent que le documentaire fasse le lien avec les Témoins de Jéhovah, car ils portent ce nom, le font connaître et ne sont pas trinitaires. la controverse est surtout là. Le nom de Dieu est irrémédiablement connoté, qu’on le veuille ou non. Toujours est il que Le Tout-Puissant lui-même demande à ses serviteurs d’utiliser son Nom. Allons-nous le contredire ? Qui en aurait l’audace ? Quel argument pourrait tenir la route ? Car Dieu ne dit pas seulement qu’il est Élohim, mais que son Nom qui doit être sanctifié et connu est YHWH, car il n’est pas uniquement le Dieu des juifs, mais il sera appelé le Dieu de toute la Terre… Psaumes 47:2 ; Ésaïe 54:5
Et pour ce qui est des vérités christiques comme vous dites, si déjà dans l’esprit d’une personne la confusion existe au sujet de Dieu lui-même ou de son nom alors que Sa Parole est claire sur ce sujet, j’aurais de sérieuses réticences à l’écouter longuement épiloguer sur ce qu’est la Vérité.
« Quant à invoquer ce que l’on ne connaît pas, cela est tellement absurde qu’il devrait sauter aux yeux de tout le monde que la connaissance est indissociable de l’invocation de Dieu. »
Questions :
Faudrait-il donc commencer à l’invoquer par son Nom qu’une fois la connaissance acquise ?
A ce moment-là, à quel moment de la quête spirituelle invoquer Dieu par le nom révélé ?
Y a-t-il des seuils, des paliers ? Qui les fixe ?
Qui peut dire qu’il connaît Dieu ?
Qui a pris les dimensions de l’esprit de Jéhovah ? (Ésaïe 40:13)
Toute recherche commence par des fondamentaux et axiomes (qui sont bien plus qu’un gramme de connaissance superficielle), et personne ne peut nier que le Dieu de la Bible a un Nom que lui seul ne peut porter. Les mots que vous employez trahissent le peu de considération que vous avez pour ce nom. C’est vraiment dommage.
Pour finir, mais je vois que le débat est stérile, vous dites non au littéralisme… mais enfin qui êtes vous pour dire devant le Dieu Éternel que sa recommandation d’utiliser son nom ne doit pas être prise au sens littéral ?
Certes tu n’es pas intrinsèquement littéraliste. Mais cependant, tu es littéral quand tu te demandes où tu parles de quête ou quand tu refuses de comprendre mes propos autrement qu’à la lettre, strictement.
Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans « connaître le Nom, c’est un bon début » ?
Quand on connaît la pensée sémite dans laquelle baignaient les auteurs bibliques, c’est plutôt ta logique qui est incompréhensible. Le Nom est principe de toutes choses. Nommer, c’est déjà toucher l’essence et l’essentiel.
Ta quête de vérité absolue, gnostique, non superficielle, et profonde, est recommandable en théorie. Elle ne devrait pas s’offusquer du DVD de Poppenberg, ni susciter ce débat. En pratique, ce sont ses fruits qui conditionne sa valeur, quelle que soit sa beauté conceptuelle.
Tu es littéraliste quand tu penses que mon propos est de faire croire que l’invocation seule du Nom est suffisante. De surcroît, c’est une allégation grave et absurde. Si tu n’élèves pas le débat plus haut, je couperai court : je n’ai rien à ajouter à la mauvaise foi ou au mauvais esprit, et je nous crois capables de converser intelligemment sans malentendu.
Quand Paul voit un autel à un « Dieu inconnu », il loue les Athéniens un peu hypocritement de leur « extrême religiosité ». Et il en profite pour leur délivrer le message christique. Le Nom est une belle approche, la meilleure qui soit. Il y a d’abord le lait, ensuite la nourriture solide. On n’assomme pas le chaland à coup de gnose. Les chrétiens étaient des commerciaux de la foi. Toi tu es l’essénien retranché au désert, en mal de pureté absolue. Bien sûr, ces deux dernières phrases ne sont pas à prendre… au pied de la lettre. Je remarquerai que les chrétiens ont abouti, et les esséniens échoué.
Le Nom est connoté, et il n’est pas inutile d’aborder l’aspect de sa prononciation (qui se « focalise », au juste ? un nom ?). Le chemin vers des « vérités spirituelles… associées » est alors l’étape logique suivante. Pourquoi donc te raidir à la seule mention du Nom ? Les pages de mon blog en regorgent-elles ?
Tu démolis une initiative des plus recommandables, « publicité formaliste », « divertissement pseudo-exégétique » : mais que fais-tu concrètement pour glorifier le Nom ?
Prouve déjà que c’est pseudo-exégétique. Et pour cela, commence par visionner le documentaire que tu critiques.
Si toute entreprise humaine n’est pas assez belle pour toi, alors que faire ? croiser les bras ?
Ta haute idée de la spiritualité, de la religion, et de la connaissance sacrée est, dans ce cas précis, parfaitement nihiliste. Elle aboutit au néant. Ou à la perpétuelle insatisfaction : il faut toujours mieux. Peut mieux faire. Et c’est toi qui appelle à l’humilité ?
C’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. Mais tu ne formules que critiques et propos revendicateurs. Tu veux plus, mais c’est à toi de donner.
Qui parle de négocier la Vérité, ou la dévaluer ? En quoi ce post négocie-t-il la Vérité ou la dévalue-t-il ? Inversement, tes propos contribuent-ils à la Vérité ? Tu appelles de tes voeux une connaissance sacrée, mais au fond tu n’as pas dit ce que c’était. Quelle religion, quelle spiritualité, quel culte ? Quel système meilleur proposes-tu ? Quel est le contenu de cette « epignosis » ?
Le Nom, sa prononciation exacte selon les lettres, son emploi au temps biblique, la nécessité de son emploi aujourd’hui, ne sont en rien des connaissances superficielles. Car si c’était aussi simple, il n’y aurait pas tant d’ennemis. Et de raideur.
Oui il faut être humble, et je t’y invite. Tu penses toucher aux réalités spirituelles en méprisant les « discours technicistes jargonnants » et « littéralismes historiciants ». Mais qui de nous deux jargonne ? Pourquoi ce DVD et son propos te hérissent-t-il le poil ? N’aimes-tu pas le Nom ?
Je vous invite à lire mon commentaire à votre réponse à monsieur Fontaine. Je pense qu’il partage à peu de chose près le point de vue que je défends. Il est clair que la pratique formaliste n’a aucune valeur (nous connaissons tous ici le contenu de Matthieu 7:21-23). Et je ne pense pas que monsieur Fontaine développait sa réponse dans ce sens là.
Il m’a semblé évident qu’il parlait d’un bouddhiste invoquant Jéhovah avec ce que ça implique derrière : écouter Jésus, et donc se repentir et se tourner vers Jéhovah le Père, et marcher d’une manière qui lui plaise jusqu’au bout.
Ce qui implique d’assimiler la connaissance sacrée. Et ce n’est pas négociable.
Vous prêchez à des gens convaincus de l’idée que vous défendez dans votre commentaire
DVD commandé !
J’attends de voir le contenu avec impatience.
Les 60 minutes de visionnage vont certainement s’écouler très vite.
Oui, c’est sympa et rare. Merci pour vos remarques, qui rappellent au bon sens.
Remarquable joute oratoire !
Question : comment se procurer le DVD ? Je navigue difficilement sur le site « Amazon.de » avec mon ‘allemand louidefunesien’…
Merci d’avance
Yann
J’aurais préféré plus de sérénité…
Pour commander :
Bouton jaune Alle engebote,
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Ensuite se loguer ou créer un compte.
N’hésitez pas à utiliser Google Translate si vous n’avez pas de compte : https://translate.google.fr/m/translate?hl=fr
Bien cordialement,
DF
Le Nom n’est pas aimé…
Le Nom de Dieu est donc très important ?
Il est intéressant de noter que l’auteur spiritualiste René Guénon emploie dans son œuvre 19 fois le nom « Jéhovah » (sic).
Il se trouve pourtant des gens prétendant rétablir l’importance du Nom « Jéhovah », mais passant leurs journées et leurs nuits sur des auteurs de critique textuelle, qui, eux, ne l’ont jamais employé et ne l’emploieront jamais.
A méditer…
Comme dirait Florent, « le nom n’est pas [tant] aimé [que ça] »…
Oui, le Nom a des ennemis, et Guénon le soufi a choisi son dieu.
Le « soufi » cite plus le nom de Dieu (« Allah » est par ailleurs un équivalent d' »Elohim », irréprochable donc) et révère davantage la Bible que l’immense majorité des critiques textuels.
Citation de Jésus : ce ne sont pas tous ceux qui me disent Seigneur, Seigneur… (ou Jésus, Jésus… ou à son Père, Jéhovah, Jéhovah…) qui entreront dans le royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 7:21).
Ce n’est pas parce que ce M. Guénon cite le nom Jéhovah plus que beaucoup d’autres spécialistes « chrétiens » de la critique textuelle qu’il est plus rachetable ou agréé de Dieu. Ni M. Fontaine, ni moi-même n’avons tenu un seul discours. Si vous refusez de comprendre l’idée qui a été évoquée en disant : « Le bouddhiste qui invoque le nom de Jéhovah sera sauvé. » malgré le commentaire (les commentaires) en suivant, et toutes les explications qui en découlent, parce que manifestement vous voulez prêter à cette phrase un sens qu’aucun de nous ne cautionne ici, libre à vous… mais vous perdez votre temps.
Invoquer le nom de Jéhovah est bien plus que le répéter à tue-tête…
Tiens, maintenant invoquer le nom de Dieu devient totalement inutile en soi.
Beau retournement logique.
Merci pour le verset, il confirme tout ce que j’ai dit.
Non, pas inutile. Ni inutile, ni suffisant. C’est ce que je dis depuis le début, mais tu refuses de le comprendre : c’est du mauvais esprit.
Vous vous moquez du monde Disciple, si vous regardez déjà 12 messages au-dessus, j’avais déjà cité ce passage et développé l’application.
A quoi bon répondre à quelqu’un qui ne vous lit même pas…
Nous devrions lui laisser le dernier mot, puisqu’il y tient.
Pas de « retournement logique ». Indiscutablement.
D’autant plus que je dis « 12 messages au-dessus », mais chronologiquement dans la discussion il est arrivé beaucoup plus tôt. C’était la réponse au 5ème commentaire en partant du haut, sur une discussion qui en compte environ 40 maintenant ! Difficile de dire qu’on retourne notre veste, vu que la couleur était annoncée d’emblée…
Ni inutile, ni suffisant, qu’est-ce qui est l’arbitre donc ?
La gnose peut-être ?
M. Florent, Pourquoi me parlez-vous ? Si je n’ai pas repris vos idées, c’est que je suis d’accord avec elles et que je ne vois pas elles sont en contradiction avec les miennes… Il n’y avait donc pas lieu de les reprendre et d’en discuter.
Je vois donc que vous avez confirmé mes dires.
Vous venez de répéter qu’invoquer le nom de YHWH était inutile en soi. Soit. C’était le simple propos de mon commentaire initial, nous sommes donc d’accord. C’est vous qui relancez des polémiques inutiles.
« Vous venez de répéter qu’invoquer le nom de YHWH était inutile en soi. »
Pas du tout ! Je n’ai jamais dit ça. Je dis qu’invoquer le nom de Jéhovah pour être sauvé, est bien plus que mentionner son nom. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Je ne suis pas d’accord avec vos propos.
Ah mince, je viens de me rendre compte qu’il y avait des commentaires que je n’avais pas vus du tout parce qu’ils étaient à droite sur la page affichée.
DVD reçu !
Je le visionnerai certainement ce soir.
Ah, c’est rapide !
Oui, j’ai été surpris, ils étaient assez vagues sur la date de réception en donnant une période d’environ une semaine, et finalement j’ai reçu tout ça ce matin, le premier jour de la période en question !
Bonjour Didier,
Tu ne dis rien de la forme « l’Éternel ». Peut-on la considérer comme une traduction en français du tétragramme, un peu comme Pierre traduit le grec petros et l’araméen Kiphas ?
Tu dis que la forme Jéhovah est la plus naturelle mais Josephe a écrit que le tétragramme était formé de 4 voyelles. La forme Yahweh (Iahoue) paraît donc plus conforme avec seulement une inversion du e et du a.
Bonjour,
En effet je ne dis rien de l’Éternel, car traduire un nom propre est une absurdité linguistique (cf. 2007 : 39-40 ; voudrais-tu être constamment appelé, en France, « Dieu-est-avec-nous » ?). Le lien entre Petros et Céphas est un jeu de mots. En tant que tel, il ne dit rien sur la manière sémitique de nommer, mais plutôt sur sa propension à détourner un fait. Précisément en ce sens, Éternel se fonde sur Exode 3.14 (אֶֽהְיֶ֖ה אֲשֶׁ֣ר אֶֽהְיֶ֑ה), que les traducteurs alexandrins ont compris ou interprété comme « je suis l’Étant » (ἐγώ εἰμι ὁ ὤν, = celui qui existe). Or, Éternel signifie qui n’a pas de fin, qui est continuellement… Éternité ou existence ? Ni l’un ni l’autre car les spécialistes pensent qu’en fait l’expression hébraïque signifie « qui existe par lui-même ». D’où le piège de recourir à l’étymologie pour déchiffrer la prononciation du Nom : dans la Bible, comme l’explique Gertoux, l’étymologie est souvent « populaire » (ainsi ton exemple). Il y a de grandes chances pour que le Nom révélé à Moïse ne soit pas fondé sur la prononciation scientifique du Nom, mais sur le sens de la mission. En tirer des arguments est pour le moins spéculatif. Et d’ailleurs Josèphe le confirme : le nom est composé de « quatre voyelles ». Cela devrait interpeller, car l’hébreu n’a pas de voyelles, et Josèphe le savait. Quand on regarde le pentateuque samaritain, ou les manuscrits de Qumrân, on comprend aussitôt : les principales aides de lecture sont les « mères de lecture », ces consonnes qui font office de voyelles. Or le nom divin n’est composé que de mères de lecture (yod, hé, waw) ! Il est donc très facile à prononcer, « selon ses lettres » comme ont dit (et interdit) les rabbins peu de temps après Josèphe. Or s’il se prononce selon ses lettres, il devrait se prononcer comme les autres noms du même genre (les théophores). Mais Yahweh n’est pas un théophore, ce qui est fâcheux et très ironique… Car tous les noms théophores (qui se calquent donc sur le Nom, commencent par Yeho/Yô- ou se terminent par -ah.). Ainsi comme le souligne Nehemia Gordon, le Nom doit comporter un o/ou (mater lectionis waw). Yahweh est donc très loin d’être « plus conforme ». Il faut donc suivre Josèphe malgré son incongruité, et se contenter, très facilement, de prononcer le nom naturellement, comme il s’écrit (IHÛA = IeHoUA ; cf. 2007 : 32).
Merci pour ce commentaire qui complète la compréhension que j’ai eu de ces passages sur l’alphabet hébreu et la prononciation.
En ce qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié le visionnage de ce DVD. La réflexion est intéressante, les commentaires pertinents et le fait d’avoir le pour et le contre permet de comprendre ce qui a pu poser problème vis-à-vis du Nom. Le passage sur les tentations de Jésus dans le désert est particulièrement notable.
Je ne regrette pas du tout mon achat. Les images sont aussi très belles et la musique inspire à la contemplation.
Merci encore pour cet article qui m’a permis de connaître ce documentaire.
OK pour ton explication sur l’Eternel mais je pense que c’est déjà tout de même mieux que de remplacer le Nom par Seigneur.
C’est sûr que si tu lis le w comme un v, on s’éloigne. Mais je le lis comme un ou comme dans Waterloo. On a donc bien 4 voyelles et simplement une inversion du e et du a (Yahweh au lieu de Yehwah) qui ne me semble pas si dramatique que cela, pas plus en tout cas que de rendre le Yod par un J plutôt qu’un I et le Waw par un curieux « ov » plutôt qu’un « ou ».
Peut-on vraiment considérer que transformer le I en J et la w en ov c’est lire le Nom de manière naturelle ? Car Jéhovah et Iehouah, ce n’est pas la même chose. La forme Jéhovah est simplement celle qui est entrée dans la langue française depuis des siècles, ni plus, ni moins.
Enfin c’est mon avis de non spécialiste.
Les avis ne suffisent pas. Et je ne comprends pas ton argument sur l’inversion du a et du e, qui n’a strictement aucun fondement linguistique.
A l’évidence, tu abordes un sujet différent : la transcription.
Il n’est pas question de prononcer « v » en hébreu, puisque le waw se prononce o/ou (en phonétique, /w/). Il n’est pas question de prononcer « j » en hébreu puisque le yod se prononce /j/ (comme dans aIL). Toutes ces considérations sur la transcription d’une langue à l’autre n’ont rien à voir avec la prononciation réelle du Nom en hébreu. Tu dis « C’est sûr que si tu lis le w comme un v, on s’éloigne », mais ce n’est pas ce que je dis. Ce que je dis, c’est que, selon ses lettres, le Nom se prononce IHÛA (= IeHoUA), /jewa/. Le waw se prononce O ou OU (ce que l’on transcrit ordinairement en Û). Comme le hé non final est pratiquement inaudible, on le prononce avec un e muet (-eH-), et -aH en finale.
Si tu abordes cet autre sujet, alors je pense que tu dois être très insatisfait des autres transcriptions usuelles, YeHoSHûaH = Jésus, YiRMeYaHu = Jérémie, YeRuSHaLaYM = Jérusalem, YeHûDaH = Juda et ainsi de suite. Pourquoi tant s’attaquer au « J » ou au « V » de Jéhovah ? C’est un faux problème (que j’aborde également dans mon ouvrage, cf. 2007 : 35). Si l’on veut une prononciation proche de l’originale, sans être parfaitement équivalente (puisque comme chacun sait, il n’y a pas de stricte équivalence d’une langue à l’autre), « Iehouah » mieux que « Iahoueh » fait parfaitement l’affaire.
Pour répondre à ta question : oui, il est plus naturel de prononcer nom « Jéhovah » (sans vouloir transcrire – c’est vain -, ni traduire – c’est aberrant) que d’employer le barbarisme Yahweh, qui est une tentative ratée de transcrire en français une étymologie douteuse. La vraie traduction comporte une part de compromission. Vouloir transcrire, ou « traduire le sens d’un nom propre », ça c’est de la trahison. Ce qu’on demande à un nom propre, c’est d’identifier un individu. Jéhovah a toutes les connotations nécessaires, et les péripéties de Yahweh (adoptée par le monde catholique, puis finalement écartée en 2008), montrent bien que ce vocable n’est pas digne d’identifier le Créateur.
Jéhovah n’a donc pas le seul avantage d’être une forme bien implantée dans la langue française, elle est aussi la plus proche de l’originale – autant que faire se peut.
Je ne m’attaque à rien du tout. Je suis bien loin de ces querelles de spécialistes. -)
Je constatais simplement que la forme Jéhovah est aussi éloignée de Iehouah que la forme Yahweh (phonétiquement en tout cas). La première s’en éloigne en transformant des voyelles en consonnes et la seconde en inversant deux voyelles. Mais cela ne me gêne aucunement je peux te l’assurer! Par contre, cela semble te gêner toi. Je ne voie vraiment pas en quoi l’une serait plus barbare ou plus indigne que l’autre. Là, je ne te suis pas du tout.
Penses-tu que notre Père n’accepte pas que je le nomme Yahweh plutôt que Jéhovah ? Si oui, est-ce de ma faute si je ne comprends pas toutes les subtilités de la linguistique et des étymologies ? Je pourrais finalement tomber dans la peur de mal le prononcer au risque de lui déplaire et c’est bien là le fruit de ces querelles de spécialistes depuis le 19e siècle il me semble. Même s’ils ont tirés les premiers sur la forme Jéhovah, faut-il tirer en retour sur la forme Jahveh et ses dérivés ?
L’important est de connaître ce Nom et de l’employer, de savoir ce qu’il signifie et qui il représente, et par dessus tout de connaître celui qui le porte et de devenir son enfant.
Là, c’est mon avis de chrétien.
Puisque l’exactitude t’importe peu sur ce sujet, je ne renchéris pas. Tu n’as pas vraiment d’argument. Je ne voudrais pas contrarier ton avis de chrétien.
Pourquoi ne pas vouloir contrarier mon avis de chrétien ? Il est vrai que nous n’abordons pas le sujet avec le même bagage scientifique mais si je faisais fausse route et me mettais en danger en employant une forme indigne du Nom de Dieu, cela te laisserait-il insensible ? J’aimerais quand même comprendre pourquoi tu juges cette forme indigne et si j’encours un quelconque risque en l’employant.
Yahweh est une forme inexacte pour les raisons invoquées dans ce post, dans mes réponses, et dans les ouvrages ci-dessus référencés. Tu as apporté des arguments – des lieux communs qu’on nous sert dans bon nombre d’ouvrages (le problème de la transcription, l’étymologie, le fait qu’au fond la prononciation exacte est un faux problème, etc.) – qui sont insuffisants, et si tu as l’honnêteté de relire précisément mes réponses, tu comprendras mon penchant pour « Jéhovah ». Qui suis-je pour parler de « risque » en employant le vocable Yahweh (qu’on peut considérer en français comme un nom propre malgré son origine) ? Je ne sais pas si tu prends un risque – bibliquement, le risque est lié au non-emploi. Je sais juste qu’il est faux. A choisir, c’est moins pire que Seigneur ou Éternel.
Je n’ai ni le temps ni la patience de faire la démonstration, puisqu’elle a déjà été faite avec brio par Gertoux, Furuli et Gordon. A toi, si le sujet t’intéresse, de te pencher sur la question.
Tu me peines en questionnant mon honnêteté. Si je questionne, c’est tout simplement parce que je ne suis pas vraiment convaincu par l’argumentation présentée.
Tu évoques l’origine de la forme Yahweh. J’avoue que je ne la connais pas d’une manière précise, pas plus que je ne connais celle de la forme Jéhovah. Certains disent que cette dernière vient des francs-maçons. Je ne sais qu’en penser et je ne croie pas que cela ait un grand intérêt de toute façon. Pour moi, c’est le fait de vocaliser le Nom qui compte.
Que sais-tu de l’origine de la forme Jéhovah puisqu’on en vient à parle d’origine ? Est-elle réellement maçonnique ?
Enfin, que pense-tu de ceux qui écrivent YHWH ? Cette question n’a pas été abordée jusqu’ici il me semble.
Tu es déjà bien renseigné si tu subodore une origine « maçonnique » au vocable Jéhovah. Ce n’est pas tant l’origine que l’exactitude qui m’intéresse. Le Nom a été utilisé par des gnostiques – c’est-à-dire des hérétiques – dès le Ier siècle. Et alors ?
Je ne veux pas te peiner, mais je sais d’expérience qu’il n’y a pas d’ingénuité sur ce sujet, car c’est un sujet religieux, que le Nom est connoté, et que le Nom a des ennemis. Il faut donc prendre position, et laisser là les débats sans fin, les ergoteries sur l’origine, quand l’exactitude crève les yeux, ou l’écran…
Ce qui importe, c’est de savoir si la prononciation Jéhovah se tient, ou non. Si comme on dit, ce n’est qu’un barbarisme héritant ses voyelles d’Adonai, ou non. Si les formes Yahweh ou YHWH sont envisageables. Enfin et surtout, s’il est possible au chrétien d’aujourd’hui de ne pas employer le Nom (à sa convenance ou sur la foi d’arguments erronés), la forme exacte du Nom (sur ce point Gordon a une thèse très subversive). Pour toutes ces questions, voir la bibliographie.
Tu ne veux pas me peiner mais pourtant tu recommences. Je ne « subodore » rien non. On m’a rapporté cela et cela m’a interpeler, sans plus. C’est toi qui a commencé à parler d’origine en disant : « Yahweh (qu’on peut considérer en français comme un nom propre malgré son origine) ». Je continuerais bien évidemment de considérer Jéhovah comme un nom propre même si une origine maçonnique était avérée. Nous sommes d’accord que l’origine a peu d’importance. J’essayais simplement d’obtenir quelque information venant confirmer ou infirmer cette affirmation.
Tu parlais de prendre position. Pour ou contre l’emploi du Nom je suis d’accord mais pour ou contre une forme plutôt qu’une autre non. Tu dis qu’il n’y a pas d’ingénuité sur le sujet. Je ne sais pas si à ce point de ton message tu parles de l’emploi du Nom ou de sa prononciation (j’ai l’impression que tu lies les deux). Du point de vue de la prononciation, chez les spécialistes en linguistique, certainement. Mais la grande majorité des chrétiens sincères est à des années lumières de ces débats techniques compliqués, je pense que tu en conviendras sans difficulté.
La prononciation d’autres noms bibliques ne pose pas de problème, alors que l’ on n’est pas plus sûr de leurs prononciations, alors que celui du créateur fait débat. Rien d’étonnant…le dieu de ce monde actuel est très en colère..
Apocalypse : 12: 9 à 12.
Bonsoir !
Je n’ai ni votre culture ni vos connaissances … Chrétienne, je m’efforce de suivre l’enseignement de Jésus.
Je souhaite me faire graver un petit bijou portant le tetagramme du nom de Dieu.
Une personne m’en dissuade en me disant que cela peut être dangereux…
Qu’en pensez-vous ?
Bonjour,
Le nom divin a en effet de très nombreux ennemis.
Cela peut être interprété comme un signe d’appartenance religieuse et pas forcément la même pour tout le monde.
Enfin et surtout c’est un usage plutôt trivial et ‘iconique’ du Nom.
Pour ces raisons, je déconseille…
Bien cordialement
יהוה = YHWH (IHVH) = YÉHWÉH (Dieu, Jéhovah, Yah, Iah).
יהשעוה = YHSʻWH (IHSʻVH) = YÉHSHAWÉH (Jésus/Josué).