Je n’ai jamais rien trouvé à redire à ce dictionnaire (dont je possède la 3e édition de 1937, réimpr. 1956 ; en ligne ici) bien que je ne l’ai pas vu cité très souvent dans les articles spécialisés. Il a pourtant de nombreux mérites :
– les définitions sont précises et la construction syntaxique est élucidée quand nécessaire,
– l’étymologie et les formes secondaires sont systématiquement indiquées,
– les synonymes sont mentionnés, avec discussion si nécessaire,
– les équivalents hébreux sont donnés, via la traduction des Septante,
– les exemples sont nombreux, et empruntés tant au NT qu’à la LXX,
– un système d’abréviations indique si un terme ne se rencontre pas dans la LXX, ou les apocryphes grecs, ou les classiques, ou encore si toutes les instances ont été examinées dans le corps de l’entrée (un peu comme le Eynikel-Lust-Hauspie pour la Septante),
– enfin les références qui parsèment les entrées reflètent ce qui se faisait de mieux à l’époque (Hatch, Burton, Cremer, Deissmann, Robertson, Moulton-Milligan, Boisacq, Hastings, Winer, Trench, Kennedy, etc.).
Comparé au BDAG qui coûte une fortune (et que j’utilise en version papier ou avec Logos 5), ce Manual (qu’on peut toucher pour une dizaine d’euros seulement) est une mine d’informations non négligeable et bon marché, qui ne lui cède que sur peu de domaines. Logos 5 a d’ailleurs décidé de l’ajouter à son immense librairie (en développement actuellement).
Bonne nouvelle : Bible Parser 2013 intègre désormais (v. 4.9.0) l’intégralité de ce Manual, gratuitement.